Le Sporting Charleroi veut miser sur les jeunes: “Un des meilleurs centres de formation en Belgique d’ici deux ou trois ans”
Le Sporting veut mettre le paquet sur la formation des jeunes dans le futur.
- Publié le 05-06-2019 à 12h02
- Mis à jour le 14-06-2019 à 22h25
Le Sporting veut mettre le paquet sur la formation des jeunes dans le futur. Ken Nkuba et Thomas Wildemeersch : cette saison, seulement deux jeunes du noyau U21 carolo ont pu porter le maillot de l’équipe première zébrée durant la saison 2018-2019. Beaucoup trop peu, comme l’a expliqué l’administrateur-délégué du club, Mehdi Bayat, lors de la réunion annuelle de l’École des jeunes. "La formation dans le football professionnel est la chose la plus importante", explique-t-il. "Tous les clubs veulent être des clubs formateurs et proposer une équipe ayant un maximum de joueurs issus de son académie. Mais tout le monde se rend compte que c’est compliqué. Je me rends compte moi-même que nous avons essayé beaucoup de choses mais si nous ne nous donnons pas les moyens de nos ambitions, nous n’y arriverons pas."
C’est pourquoi les dirigeants carolos veulent intégrer la formation des jeunes dans leur nouveau plan "Horizon 2023" qui devrait sortir d’ici un mois. "Avec le départ de Felice Mazzù, nous venons de passer un cycle", avance Mehdi Bayat. "Je vais présenter dans moins d’un mois notre stratégie pour les cinq prochaines années. Et nous avons décidé d’allouer dans ce projet tout un plan pour la formation de l’École des jeunes. Ce sera un objectif clairement avoué de la stratégie globale du club de pouvoir arriver à ce qu’il y ait plus de Thomas (NdlR : Wildemeersch) sur le terrain."
Pour Alain Decuyper, le directeur de l’académie zébrée, ce nouveau plan devrait permettre à l’École des jeunes de grandir. "La direction va pouvoir imposer sa ligne de conduite", avance Decuyper. "L’objectif est d’avoir, d’ici 2023, régulièrement des joueurs de l’académie qui sont intégrés au sein de l’équipe première. Mais de manière concrète, c’est-à-dire pas pour qu’ils fassent de la figuration. Pour cela, nous devons augmenter notre niveau de formation et la professionnalisation de quatre entraîneurs au service de l’École des jeunes va dans ce sens."
À court terme, Charleroi veut replacer son académie au milieu de l’échiquier belge. "En termes de moyens financiers mis à disposition des Écoles des jeunes, nous sommes le troisième club de Belgique", conclut Mehdi Bayat. "Nous allons continuer jusqu’au moment où nous arriverons à notre but. Dans les deux ou trois années à venir, notre centre de formation sera vraiment reconnu comme un des meilleurs de Belgique."